ZED YUN PAVAROTTI
Après avoir assuré la première partie d’Orelsan en 2018, il sort sa première mixtape en Grand Zéro et récidive l’année d’après avec French Cash.
Alors étoile montante du rap français, le désinvolte et charismatique stéphanois déroute, autant par ses textes labyrinthiques que son esthétique générale, ultra moderne et à la fois sortie d’outre-tombe, crooner dans la surenchère d’attitude, auto tune et mélodies pop, rap de minet et violence punk. Public, journalistes et artistes voient apparaître cet animal rare avec beaucoup de questions, la plupart du temps sans réponse ; autre silence, pendant deux ans, après son premier album Beauseigne (« le pauvre » en patois stéphanois), où l’artiste métamorphe effectue, encore, sa mue. Jusqu’à son tout dernier album, Encore, disponible depuis le 7 avril dernier. Un album qui emmène Zed Yun dans un univers encore rempli de contrastes, où l’envie de faire la Une des tabloïds charrie avec un simple désir d’amour ; menant la guerre pour avoir la paix.
UGO DEL ROSSO
Ugo Del Rosso chante des poèmes d’un genre nouveau, entre argot et prières. Multi-instrumentiste, il triture ses prises via
des micmacs informatiques. En résulte des chansons étrangement pop, dans un folk rock hybride et lofi, qu’on regarde sortir comme de la bouche d’un ami.
Enfant de la plaine industrielle stéphanoise, il apprend sur une guitare nylon.
Après 100 ans passés devant DBZ et THPS, il retrouve dans la MAO un oubli de soi caractéristique des jeux vidéos.
Un amour débordant ; un penchant pour l’ivresse, le passé ; des questions, des coups de burin.
Ugo cherche l’authenticité. Fatigué des comparaisons, des injonctions et des attentes, il arrête de consommer de la musique et explore une manière bien à lui de fabriquer des chansons. Libre, il soulève depuis sa chambre la masse de la solitude, et plante un nouveau clou sur la chanson francophone.
Prévente : 16 - 22 / Sur place : 25 €
